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Street Fighter

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 0.43/5

vos avis

21 critiques: 0.71/5



Xavier Chanoine 1 Il n'a de Streetfighter que le nom.
François 1 Le début de la chute
drélium 0.5 nanar indéfinissable de nullité bouseuse. effarant et donc surprenant qq part.
MLF 0.25
Ghost Dog 0.25 Ratage sur toute la ligne
Marc G. 0 J’ai vu le firmament !!
Sonatine 0 GAAAAAAAAAAAME OVEeeeeeeeeeeer !
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Il n'a de Streetfighter que le nom.

Particulièrement mauvaise, cette adaptation du jeu mythique de Capcom, qui ne l'oublions pas, reste et restera la plus grande licence de combat de tous les temps bien loin devant ses éternels ersatz que sont Tekken, Virtua Fighter ou Soul Calibur, ayant tous plus ou moins pompés cette géniale saga. Du fait de son succès interplanétaire, De Souza ose en faire un film ou du moins, en faire une saloperie indigne des pires direct-to-video américains d'époque. Le film pue le nanar et la quantité d'acteurs (il y a tout de même une grosse dizaine de gueules dans SF) n'y croit pas franchement. Il y a un casting, fait de quelques "noms" que sont le regretté Raul Julia, Van Damme ou la regrettée-elle aussi- Kylie Minogue (ah, on me fait signe que non.). Le reste est un parfait rassemblement d'inconnus. Il y avait pourtant de quoi faire du bon, mais quand on s'aperçoit du traitement infligé aux personnages, l'envie de tuer nous surprend. D'abord il y a Guile qui troque sa chevelure blonde pour une coupe beau gosse de Van Damme, ensuite il y a Ken et Ryu, deux petites trappes du dimanche (loin des "stars" du soft), puis un duo (si ma mémoire est bonne) Dee-Jay/ Honda particulièrement craignos (inoubliable séquence de torture sur Honda, doublée d'une réplique tout aussi démente : "Mon corps est ici mais mon esprit est ailleurs"). Le pire de tous reste Blanca, ou comment transformer une bête féroce en un Hulk du pauvre affublé d'une perruque achetée à La Grande Récrée. Terminons par le personnage le moins développé de tous, Dhalsim, en phase terminale (celle que l'on voit dans le jeu) 10 minutes avant que le film se termine. Sympa pour les fans. Au rayon des consolations, on trouve quelques personnages sympathiques comme Vega, Bison ou encore Sagat, plutôt ressemblant malgré l'extrême maigreur de Julia, annonçant clairement que le type n'en avait plus pour très longtemps. Passons outre les qualités du scénario et de l'interprétation, nous sommes dans un nanar. Je n'ai pas vu ce film depuis plus 10 ans, mais j'avoue qu'il faisait partit de ma collection à l'époque où je regardais des films, enfant. On n'y comprenait rien, mais la jaquette précisait "Street Fighter", jeu torché et extra-torché par mes soins. Donc forcément on accrochait. Ceci dit, aucune envie de me repasser ma vieille VHS achetée à Carrefour...

25 septembre 2006
par Xavier Chanoine




Le début de la chute

Adapation d'un jeu vidéo alors très à la mode, Streetfighter est le début du déclin dans la carrière de Vandamme. Le film n'est pas fauché, là n'est pas le problème. Mais son approche très "ados de 13 ans" le rend immédiatement trop proche d'un dessin animé vite tourné que d'une adaptation intelligente. On retrouve peu des coups et mimiques des personnages du jeu, VanDamme cabotine à mort, les autres acteurs de même, le pauvre Raul Julia fait ce qu'il peut avec le rôle de Bison, les décors font assez cheap, les gags sont très bas niveau. Jusqu'ici VanDamme faisait des films pas vraiment intelligents, mais sûrement pas aussi idiots que celui-ci. Bien sûr, le film se rentabilise grâce aux ados (plus d'un million d'entrées en France), mais les fans de la première heure de Jean-Claude sont déçus. Bref, un ratage à éviter.



07 mars 2004
par François




Ratage sur toute la ligne

Streetfighter est l’exemple même de l’effet de mode éphémère et périmé. C’est l’époque de l’explosion des consoles de salon avec des millions de gosses à travers le monde qui s’usaient les yeux et les doigts sur leurs jeux préférés, Jean-Claude Van Damme était adulé par tous les ados grâce à des séries B forts sympas, Raul Julia était auréolé du succès de La famille Adams, et Kylie Minogue était number one du top 50. Opportuniste, Steven De Souza a réuni tout ce petit monde dans l’une des premières adaptations ciné d’un jeu vidéo ; et sans surprise, le résultat est inregardable, grotesque du début à la fin, que ce soit du point de vue de la mise en scène, de la photo, des dialogues, du scénario ou des acteurs. Tout y est pathétique, du nom de la ville imaginaire théâtre de combats sans intérêts à la présence incongrue des casques bleus… Au bout du compte, voici un énorme navet qui en viendrait presque à dégoûter du jeu, le comble !

23 septembre 2004
par Ghost Dog


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